Ambre
Il la suivait sans oser l’approcher
Où qu’elle aille, où qu’elle aille
Il ne pouvait vivre sans la toucher
Du regard, du regard
Elle souriait de cet amant discret
Jolie traîne sur la grève
Jolie perle à rajouter à son collier
Elle souriait n’entendant que le vent
Mais le vent écoutait le chant de son amant
Les vagues déferlent
Et je souffre d’attendre
Je veux toucher les perles
À ton frêle cou d’ambre
Les vagues déferlent
Au-dessus des jetées
Je voudrais tant t’aimer
Pour la grande marée
Il la cherchait et savait la trouver
Où qu’elle aille, où qu’elle aille
Mais elle passait chaque fois sans jeter
De regard, de regard
Et souriait de se savoir aimée
D’un amant sans espoir
Bel amant à promener sur la jetée
Sous le vent chantant dans les gréements
Sous le vent écoutant le chant de son amant
Les vagues déferlent
Et je meurs de t’attendre
Tant de jours, tant de perles
À ton frêle cou d’ambre
Les vagues déferlent
Au-dessus des jetées
Je veux t’aimer ma belle
Pour la grande marée
On la cherche on ne peut la trouver
Où qu’on aille, où qu’on aille
On ne voit plus de belle passer
Hautaine dans le soir
Plus de belle
Belle de se savoir aimée
D’un amant sans espoir
Plus d’amant se promenant sur la jetée
Mais le vent chantait dans les gréements
Mais le vent chantait le dernier chant de l’amant
Les vagues déferlent
Et tu meurs ma belle
Sous mes mains qui se serrent
À ton frêle cou d’ambre
Les vagues déferlent au-dessus des jetées
Elle est arrivée la grande marée